Général
La vigne est la quatrième plante dont le génome est entièrement décrypté, après l’arabette des dames, le riz et le peuplier. La publication de la séquence de son génome est le point de départ pour une caractérisation détaillée de la fonction des gènes de cette plante. Ceci est crucial pour une meilleure compréhension de la variabilité génétique naturelle et de ses liens avec la variation des phénotypes, mais aussi ouvre de nouveaux axes de recherche sur sa tolérance aux stress abiotiques, la maturation et la qualité de ses grappes, ou encore ses mécanismes de résistances aux pathogènes. Ces applications devraient contribuer à la réduction de l’utilisation des pesticides et au développement d’une viticulture durable.
D’autre part, l’analyse comparée du génome de la vigne avec ceux de l’arabette des dames, du riz et du peuplier a révélé que l’organisation du génome de la vigne était la plus proche de celle de l’espèce ancestrale dont toutes ces plantes ont dérivé au cours de leur évolution. Ceci a permis de déduire une organisation possible du génome de l’ancêtre de toutes les plantes dicotylédones. Un autre résultat majeur de cette analyse est l’existence chez la vigne de grandes familles de gènes intervenant dans les caractéristiques aromatiques du vin.
Espèce végétale d’intérêt agronomique fort, la biologie de la vigne n’en fait pas pour autant un bon organisme modèle (plante pérenne, cycle de reproduction long, génome très hétérozygote).
Reproduction
Chaque année la vigne se développe en fonction des saisons. Elle suit un cycle végétatif qui se décompose en plusieurs étapes.
De novembre à février, la vigne entre dans une période de sommeil, appelée aussi repos hivernal. La sève ne circule plus dans la plante.
En mars/avril, c’est le débourrement : les bourgeons commencent à se développer. C’est la période de croissance des rameaux et des feuilles. La vigne se réveille, la sève circule à nouveau dans la plante.
En mai/juin, c’est la floraison avec l’apparition de petites fleurs.
En juillet, le feuillage continue à se développer et les fleurs vont donner des grains de raisins : c’est la nouaison.
En août, c’est la véraison ; les raisins verts grossissent et mûrissent : ils se colorent soit en rouge, soit en jaune, deviennent moins acides et s’enrichissent en sucres et en arômes.
Outils
- Banques de BACs, d'ESTs
Bases de données
Infrastructures
- UMR 1065 - Santé et Agroécologie du vignoble
- https://www6.bordeaux-aquitaine.inrae.fr/sante-agroecologie-vignoble/
- Villenave-d'Ornon
- UE 1442 ISVV - Unité Expérimentale Vigne et Vin Bordeaux Grande Ferrade
- https://www.isvv.u-bordeaux.fr/fr/ue-1442.html
- Nantes
- UMR 1131 - Santé de la Vigne et Qualité du Vin (SVQV)
- https://www6.colmar.inrae.fr/svqv
- Colmar
- UMR 408 - Sécurité et Qualité des Produits d'Origine Végétale (SQPOV)
- https://www6.paca.inrae.fr/sqpov/
- Avignon
- Unité Plantes et Système de cultures Horticoles (PSH)
- https://www6.paca.inrae.fr/psh
- Avignon
- US1279 INRAE - Etude du Polymorphisme des Génomes Végétaux (EPGV)
- https://www6.versailles-grignon.inrae.fr/epgv/
- Evry
- UMR 1332 INRAE/Université de Bordeaux - Biologie du Fruit et Pathologie (BFP)
- https://www6.bordeaux-aquitaine.inrae.fr/bfp/
- Villenave d'Ornon
Experts
- Serge DELROT
- serge.delrot@u-bordeaux.fr
- UMR Ecophysiologie et Génomique Fonctionnelle de la Vigne, Institut des Sciences de la Vigne et du Vin Bordeaux Aquitaine
Bibliographie
- Articles
« The grapevine genome sequence suggests ancestral hexaploidization in major angiosperm phyla », Jaillon 0., et al., Nature, 2007
« Historical origins and genetic diversity of wine grapes », P. This, T. Lacombe et M. R. Thomas TRENDS, Genetics, 2006
- Ressources web