Souris

Général

De par ses grandes similitudes à la fois génétiques, immunologiques, physiologiques et pathologiques avec l’homme, la souris sert de modèle pour de très nombreuses maladies, et facilite la compréhension de la fonction de certains gènes. Elle représente aujourd’hui l’organisme modèle phare en recherche fondamentale et appliquée. Ses excellentes capacités de reproduction et nos bonnes connaissances pour son maintien en élevage facilitent sa manipulation. De plus, il est aisé d’obtenir des lignées très stables et de les modifier génétiquement : par mutagenèse, transgenèse additionnelle, recombinaison homologue dans les cellules embryonnaires souches ou encore par recombinaison ciblée in vivo.

De nombreux outils sont disponibles pour suivre l’expression des gènes, les affecter de manière spatiale et temporelle, et caractériser des populations cellulaires in ou ex vivo. De grands programmes internationaux ont pour objectif de générer un mutant par gène dans le génome de la souris.

Nom : Mus musculus
Classification phylogénétique : rongeur de la famille des muridae
Génome séquencé
Taille du génome : 3,4 milliards de paires de bases. Nombre de gènes : environs 25 000, environ 90% des gènes chez l’homme et la souris sont orthologues directs

Reproduction

Période de reproduction : toute l’année

Maturité sexuelle : 6 à 8 semaines

Nombre de portés par an : 4 à 8

Durée de gestation : 18 à 21 jours

Nombre de petits par portée : généralement entre 5 et 12 petits

Ages de sevrage : 4 semaines

Outils

Grand nombre de lignées consanguines, congéniques et consomiques
Grand nombre de mutants naturels ou induits
Transgenèse classique : production de mutations gain de fonction (surexpression d’un gène)
Transgenèse cibée : production de mutations perte de fonction («knock-out») substitution de gènes («knock-in»), mutations ponctuelles ou mutations conditionnelles (temps/espace)
Diverses techniques d’exploration fonctionnelle de pointe